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17. Le délicieux goût du danger

Diego est au village et discute avec le sergent Garcia de l'avancement de son nouveau régime lorsque soudain, un homme est abattu devant leurs yeux par une flèche. Il s'agit d'un envoyé du vice-roi que le magistrat a pris en grippe et fait exécuté discrètement. Justement, celui-ci sort sur son balcon et se met à hurler des ordres au sergent Garcia; Diego en profite pour subtiliser la plume d'aigle accrochée à la flèche. 

Un peu plus tard, Diego est de retour à l'hacienda, inspectant la plume d'aigle avec Bernardo : celle-ci est découpée exactement de la même façon que les précédentes récupérées sur les autres victimes du juge. Découpées ainsi, les plumes d'aigle signifient donc la mort ! .

Don Alejandro entre dans la chambre de son fils et lui apprend que Don Francisco Montez est en visite chez eux avec sa charmante fille Magdalena. Celle-ci  vient de rentrer de Mexico après une longue absence. Alejandro suggère à Diego de lui faire visiter les environs. Ce dernier accepte avec mauvaise foi, mais une fois en face de la charmante Magdalena, il ne la quitte plus des yeux !

Diego emmène donc la jeune femme au village, accompagnée comme il se doit de sa dueña, sa tante Inez. Puis, il insiste auprès du Sergent Garcia pour qu'il les accompagne dans leur balade et qu'il s'occupe de Doña Inez, afin de pouvoir de son coté faire la cour à la belle Magdalena. Ils font halte au bord d'un petit lac très romantique; Diego s'éloigne avec Magdalena et est sur le point de l'embrasser quand ils sont interrompus par le Sergent Garcia, fatigué sans doute d'écouter les doléances de doña Inez, et qui souhaite rentrer.

Garcia ne peut s'empêcher de faire remarquer à Magdalena qu'elle a l'air maintenant très heureuse, bien plus que lors de son arrivée par la voiture de San Pedro. Ses soupçons éveillés, Diego demande à Magdalena si elle a eu pour compagnon de voyage le señor Mendoza et lui apprend que son ami a été assassiné. Troublée, Magdalena répond que "sur un bateau, on fait vite connaissance".

Le soir même, Don Alejandro donne une réception en l'honneur de Magdalena, et Diego a mis de côté ses soupçons pour danser avec la jeune femme. Le magistrat demande a être présenté à Magdalena et alors qu'ils se trouvent à part, celle-ci lui reproche la mort de Mendoza et lui remet une plume d'aigle !

Diego et Bernardo surprennent leur manège et ils s'arrangent pour subtiliser la plume du magistrat. Diego la découpe de la même manière que les précédentes, puis la remet en douce dans la poche du juge. Celui-ci ne s'est rendu compte de rien et après avoir déchiffré le message de la plume, la remet à son tueur à gages. La fête se termine et Don Francisco et Magdalena s'en vont, suivis de l'homme du magistrat. Diego comprends alors qu'en coupant la plume de telle manière, il a signé l'arrêt de mort de la belle mais compromise Magdalena et n'a que très peu de temps pour la sauver!

Malheureusement, il est freiné dans son élan par son père qui le contraint à prendre un verre de madère avec les derniers invités. Diego prétexte un violent mal de tête pour s'asseoir face à la fenêtre, et en saute alors que personne ne regarde, laissant Bernardo à sa place.

Le tueur à gages du magistrat a déjà rejoint la carriole des Montez et tire, blessant Don Francisco. Puis, il saute à l'arrière de la voiture bien décidé à tuer Magdalena. Zorro arrive et saute à son tour dans la carriole et la lutte s'engage entre les deux hommes. Magdalena se retourne et  assène un coup de cravache sur la tête du tueur qui tombe inanimé sur la route. Zorro freine ensuite les chevaux puis examine la blessure heureusement légère du señor Montez. La jeune Magdalena, navrée de tout cela, se rend compte alors, de l'étendue du complot auquel elle a participé. Zorro la laisse repartir puis se dépêche de retourner à l'hacienda.

 
Pendant ce temps, Bernardo est toujours assis face à la fenêtre à la place de Diego, commençant à paniquer car les invités qui sont sur le départ, s'approchent du fauteuil pour saluer  Diego !

A ce moment là, Diego lance un plateau dans la pièce, saute vivement dans le fauteuil et se lève, grondant le pauvre Bernado pour sa maladresse. Il raconte ensuite aux derniers invités qu'il s'était endormi  et qu'il a fait un affreux cauchemar: "J'ai rêvé que je courais aussi vite que je pouvais, et j'étais persuadé que je  n' arriverais pas à rentrer à temps".

 



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